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biographie

 

Antoine de Gorostarzu est accompagné par la peinture depuis son plus jeune âge. Un coup de foudre pour les musées lui fait arpenter seul, à 8 ans, ceux de Paris avec la curiosité et la sensualité qui caractériseront ses huiles futures. 

 

Le goût de l’effort, une patience et une exigence hors du commun l’amènent, aux alentours de la vingtaine, à s’attaquer sans ménagement à cette technique des plus difficiles. Etudiant aux Beaux-Arts de Paris, il suit passionnément les cours d’un professeur de morphologie créationniste mais ne trouve dans aucun atelier l’enseignement de la peinture à l’huile, pratique à cette époque bien obsolète et rangée du côté de l’arrière-garde. 

Mais l’homme est têtu : habité par les toiles de Rembrandt, de Goya, de Vermeer, de Géricault, il n’a de cesse dès lors de les ausculter, d’en décortiquer les touches, d’en étudier les ombres et d’en être ému au point de frissonner, le regard vacillant. En quasi autodidacte, il travaille dans son coin à l’école des Beaux-Arts, six ans durant, mais ne passe pas son diplôme. 

 

De 30 à 40 ans, il peint la majeure partie de ses tableaux, – dont les sujets incarnent une cruelle solitude – consacrant en moyenne pour chacun 8 heures par jour pendant 4 mois. Forcément, la démarche n’est pas des plus productives. Et aucun galeriste n’aura donc le bon goût de soutenir cet artiste peu rentable. Antoine de Gorostarzu vend alors la plupart de ses œuvres à des proches et laisse quelque peu la peinture de côté pour gagner sa vie autrement. 

 

En 2002, il s'installe dans les Landes, à Saubion. Les contingences de la vie champêtre ainsi que ses activités d'enseignement à l'école d'art de Bayonne et à Selarua (Urrugne) l’occupent à temps plein. Depuis son déménagement, on ne compte que peu de nouvelles œuvres, mais comme il aime à dire « Vermeer n’en faisait pas plus ». Il répond actuellement à une commande importante d'un collectionneur Nantais dans la galerie duquel il devrait exposer en 2014. 

La peinture revenant à la mode, l'avenir lui fera occuper, on l’espère, la place lumineuse laissée vacante d’un Balthus.